Je médite, tu médites, on médite.

S’asseoir en cercle sur un coussin. Personne ne parle. Des sourires un peu gênés et cette appréhension qui se palpe. « Qu’est-ce que je fais la ? »

Marie prend la parole et peu à peu « on » se détend. « On » regarde les autres, ils s’intéressent, écoutent.

« Le point commun entre le maintien, la respiration et le tonus, c’est votre centre de gravité. Le « hara », « tantien » ou encore « khi »».

« On » aime encore bien cette approche explicative. Le côté rationnel est plaisant.

« On » relâche les épaules, détend nos genoux et pousse le sommet du crâne vers le haut.

« On » souffle.

Petit à petit nous passons de la Montagne vers l’Arbre. C’est plus accessible que prévu.

« Il n’y a pas de pleine conscience, de présence sans un enracinement dans notre centre de gravité ».

Sans effort, on ressent. On explore. On expire.

Je voulais placer « tête, épaules et genoux-pieds, genoux-pieds ». Je ne le ferai pas. Car ça me plait.

On se couche, tout le monde fait le Cadavre.

La séance est finie. « On » est bien, nous sommes bien. Nous avons envie de plus.

Pas besoin de méditer pour la suite, ce sera le 18 août, bienvenue à tous !

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Sélection d’impressions parmi d’autres : « J’en redemande ! » ; « Détente, confiance, concentration, je suis parée pour la deuxième partie de ma journée ! » ; ou un simple « Je reviendrai, c’était bien. »