Hier, le groupe de presse flamand Mediahuis annonçait son retour au centre-ville de Bruxelles. Cela faisait près de 40 ans que l’éditeur du Standaard avait quitté le “Pentagone” pour s’installer dans un zoning en bordure du Ring, à Grand-Bigard.
Lessivés, notamment, par les problèmes de mobilité, les salariés de Mediahuis vont rejoindre le Shell Building, immeuble emblématique situé au-dessus de la gare Centrale, à Bruxelles.
“Le journal De Standaard se profile sur les thématiques écologiques. Il apparaît donc logique d’aligner nos comportements en favorisant une relocalisation à proximité d’un noeud de transports publics. C’est la raison pour laquelle les salariés ont rapidement écarté l’option d’un déménagement vers un nouveau bâtiment situé sur le même terrain industriel “, souligne Mediahuis.
La nouvelle génération des travailleurs souhaite modifier ses habitudes pour se mettre en conformité avec les valeurs environnementales modernes.
Au Coworking Namur, nous croyons très fort aux vertus d’un retour du travail dans les centres-villes. Cette évolution correspond aux modèles durables du 21ème siècle.
L’animation du centre-ville, les espaces verts, les commerces, sont autant de sources de bien-être pour les individus, en journée ou juste sur le temps de midi. La localisation du lieu de travail en milieu urbain permet des ballades, courtes ou longues, ou des flâneries lors d’une pause.
Nos membres ont également accès à tous les modes de transport doux. Certains viennent en train. D’autres en vélo ou en bus. D’autres, encore, co-voiturent. Atout supplémentaire, tout cela dans un cadre sécurisé. Ils peuvent se rendre en 45 minutes au coeur de Bruxelles, à partir de la gare de Namur.
Tout n’est pas parfait. Les voiries ne sont notamment pas encore suffisamment sécurisées, à Namur, pour les vélos. Les parkings manquent pour les deux roues.
Mais gageons que le mouvement du retour des travailleurs vers les centres-villes va s’accélérer, comme on le voit dans des pays voisins, les Pays-Bas par exemple.
Il s’agit aussi d’une chance de ré-animer les centres-villes et leurs commerces.